dimanche 20 avril 2008

The Day of the Triffids (1962)

(La Révolte des Triffides), film britannique réalisé par Steve Sekely, d'après le roman de John Wyndham intitulé Le Jour des Triffides (1951).



Pitch:
"Une nuit, une pluie de météorites crée un spectacle magnifique dans le ciel, mais rend aveugle toute personne qui la regarde, soit 99 % de la population terrestre. Des plantes (les Triffides) venant de l'espace et tombées sur la terre précédemment profitent de cette infirmité humaine pour se mettre à se déplacer et à attaquer les hommes désemparés."

The Day of the Triffids est généralement considéré comme un film B de qualité, une espèce assez rare, en somme. Mon opinion est que le sujet du film (et du roman) est certes assez original, mais que l’adaptation au cinéma souffre d’un traitement assez traditionnel pour le genre, et bien sûr d’effets et de designs de créatures typiques de leur époque qui rendent certaines scènes assez peu crédibles.

Dommage, parce que l’idée d’un monde devenu aveugle et menacé par des créatures quasi-indestructibles pourrait déboucher sur une histoire assez terrifiante (c’est le cas dans le roman, beaucoup plus sombre), mais le propos est dilué et le scénario, plutôt faible, est desservi par des personnages stéréotypés campés par des acteurs chevronnés mais qui volent sur pilote automatique…

Le film en images :



Une pluie de météores sans précédent illumine le ciel nocturne….



… les scientifiques du monde entier scrutent le ciel et analysent le phénomène :





Pendant ce temps, un militaire ronge son frein dans un hôpital après une opération des yeux :










Pendant ce temps, dans un phare isolé sur une côte sauvage….



Un couple de scientifiques, coupés du monde pour se livrer à des recherches sur la faune marine, est en pleine crise : l’homme, savant brillant mais aux nerfs fragiles, a sombré dans l’alcool, sa femme ne supporte plus de voir un esprit aussi exceptionnel se détruire sous ses yeux….





La pluie de météores fait toujours rage ….



Dans le jardin botanique de Londres, un brave gardien prend sa pause café :



Quand soudain, une des plantes prend vie et se précipite (très lentement) sur lui - UN TRIFFIDE!!! :





Au matin du lendemain, notre marin se réveille dans un hôpital déserté. Il enlève ses bandages et décide de rejoindre son navire. Dans la rue, notre Captain Iglo comprend enfin : tous ceux qui ont vu la pluie de météores sont devenus aveugles.



Notre héros se rend à la gare, où, curieusement, l’employé aveugle continue à servir à son guichet :



Captain Iglo se rend vite compte qu’être le seul à voir dans un monde d’aveugles n’est pas une sinécure :



Sur son chemin, notre marin découvre une petite fille qui n’a pas perdu la vue et il la prend sous son aile :



Pendant ce temps, à 3.000 pieds d’altitude….



Les Triffides, qui ont décuplé de taille sous l’influence des météores, envahissent la Terre, poursuivant ses habitants jusque dans les lieux les plus retirés… oui, même un phare isolé sur une côte sauvage :





Captain Iglo et la jeune fille, ayant intercepté un message radio venant du continent, rejoignent la Ville Lumière, en route vers l’Espagne où se regroupent les personnes encore valides :



Plus loin, ils rencontrent d’autres voyants, réfugiés avec des aveugles dans un château :



Sur leur île, les deux scientifiques ont pu neutraliser un Triffide et procèdent à un examen approfondi de son anatomie :



Le Captain Iglo part en reconnaissance, mais pendant son absence, des malfrats évadés de prison (où ils ont été protégés des effets néfastes des météores) envahissent le château et forcent les pauvres femmes aveugles à danser avec eux :




Notre héros parvient à sauver la petite fille et une femme, tous trois s’enfuient et arrivent enfin en Espagne, où ils se réfugient dans une hacienda occupée par quelques aveugles (ça devient un peu lassant, à la fin…). Leur cachette est bien vite repérée par une bande de Triffides, qui se massent devant une clôture électrifiée par les bons soins de notre ingénieux marin :





Malgré la clôture, les plantes diaboliques continuent leur progression, poussant notre héros à passer aux grands moyens :



Pendant ce temps, dans le phare isolé sur une côte sauvage, notre couple de scientifique est assiégé par des Triffides assoiffés de sang :





Les deux savants se réfugient en haut du phare, mais ils y sont poursuivis par les infâmes créatures…



Finalement, le savant a enfin une idée lumineuse….



Et c’est ainsi que le monde et notre civilisation furent sauvés de LA REVOLTE DES TRIFFIDES !

dimanche 13 avril 2008

It! The Terror from Beyond Space (1958)

de Edward L. Cahn.




Pitch:
"En Janvier 1973, la première expédition humaine composée de 10 cosmonautes, s'est posée sur Mars. Depuis elle n'a plus donné signe de vie. Une nouvelle mission,commandée par le colonel Van Heusen, se pose 6 mois après et découvre le seul survivant du premier voyage : le Colonel Edward Carruthers, chef de l'expédition, qui apparemment a assassiné tous ses coéquipiers !! ( pour preuve évidente, la découverte d'un crâne humain avec un trou dû à une arme à feu."

Evidemment, on est ici dans la plus pure tradition du monstre hollywoodien des années 50, soit un gars déguisé dans un costume en caoutchouc.... ce qui n'empêche pas le film d'être un honnête suspense de l'espace, un peu comme The Thing était un thriller Arctique. D'aucuns ont d'ailleurs remarqué pas mal de similitudes entre le scénario de ce film et et celui d'Alien de Ridley Scott.

Un petit topo en images:


Admirez le détail des maquettes:





Tout comme dans Alien de Scott, l'équipage est mixte; par contre, ce sont les nanas (malgré leur statut de scientifiques diplômées) qui font la vaisselle et servent le café:




Détail typique de l'époque: on est à bord d'un vaisseau spatial, mais tout le monde fume comme des Turcs:


Bon, donc, huis clos dans l'espace intersidéral, suspense because un gros vilain monstre s'est introduit en catimini dans la fusée sur Mars, et commence à estourbir les membres de l'équipage les uns après les autres.



L'équipage aux abois va devoir prendre des mesures pour se défendre....






Malgré les grenades, le gaz moutarde et une tentative d'électrocution, le vilain monstre continue le massacre. Il pique même un fusil et le plie comme du nougat:



Heureusement qu'il y a à bord 2 gentilles infirmières pour soigner les bobos de l'équipage:



Le monstre court toujours, la tension est à son comble! C'est le moment pour une bonne petite cigarette...





Finalement, le Commandant se penche sur le plan de la fusée pour mijoter une nouvelle stratégie:





L'équipage est à son poste, le monstre va être pris dans un habile traquenard:



La tension est insupportable pour nos héros, les nerfs sont au bord de la rupture:




Mais, finalement, le monstre ne succombera pas sous le feu des armes, mais victime d'un cancer des poumons: