mardi 29 juillet 2008

B Movie Themes: The Thing From Another World (1951)


Réalisé en 1951 par Howard Hawks et Christian Nyby, "The Thing From Another World" est un des classiques de la SF vintage que je préfère. Je suis toujours frappé par la modernité du jeu des acteurs, servis par des dialogues affutés pour l'époque (on est plus proche de l'esprit caustique du Film Noir que des dialogues souvent balourds de la SF des années 50).
Le remake de 1982 de John Carpenter est paraît-il plus fidèle au roman dont The Thing est tiré, mais j'ai un faible pour cette version épurée, urbaine, jazzy, finalement assez proche du Alien de Ridley Scott.

J'avais été étonné de trouver Elmer Bernstein derrière la musique de Robot Monster, je le suis tout autant de trouver le nom de
Dimitri Tiomkin associé à ce projet; Tiomkin, c'est "It's a Wonderful Life", "Strangers on a Train", "Duel in the Sun", "High Noon", "Giant", "Gunfight at the O.K. Corral" , "Rio Bravo" et "The Guns of Navarone" - pas un manchot, Dimitri....
Pour la télé , il a composé pour "Rawhide" et "The Wild Wild West".

En toute franchise, le générique de The Thing est loin d'être ce qu'il a fait de mieux: c'est vraiment l'archétype du thème lourd et menaçant de l'époque, gorgé de cuivres et de timbales.

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Directed in 1951 by Howard Hawks and/or Christian Nyby, "The Thing From Another World" is one of my favorite vintage SF movies. I am always impressed by the modernity of the actors' playing, greatly helped by sharp dialogues, certainly considering the period when the film was shot (the general mood is certainly closer to Film Noir than the usually clumsy lines and wooden acting so typical of fifties SF films).
The 1982 John Carpenter remake is said to be closer to the original novel, but I definitely have a weak spot for this barebones, urban, jazzy version, that reminds me a lot of Ridley Scott's Alien.

If I was surprised to see Elmer Bernstein associated with the score of Robot Monster, I am even more impressed to discover that the score of The Thing etc.. was written by Dimitri Tiomkin; Tiomkin is certainly no Hollywood hack: "It's a Wonderful Life", "Strangers on a Train", "Duel in the Sun", "High Noon", "Giant", "Gunfight at the O.K. Corral" , "Rio Bravo" and "The Guns of Navarone" .... and also a few TV themes ("Rawhide" & "The Wild Wild West"), the man had some serious chops.

Not so much for this one, though... the opening theme for The Thing etc.. is quite the usual affair, all menacing brass and pounding timpanis.

Pour écouter la musique, cliquez sur ce lien - Click on this link to hear the music:


The Thing From Another World - Main Theme

mercredi 23 juillet 2008

B Movies Themes: Robot Monster (1953)



Phil Tucker avait 25 ans quand il a réalisé ce somptueux nanard en 4 jours de tournage. Budget: 16.000 dollars, pas beaucoup pour un film tourné en 3D (avec une équipe qui n'avait jamais utilisé ce genre de matériel). Malgré son niveau assez médiocre, le film engrangea 1 million de dollars lors de sa sortie en salles....
Connu comme un des plus mauvais films de SF (avec l'illustre "Plan 9 From Outer Space" d'Ed Wood), Robot Monster est passé à la postérité pour son alien particulièrement ridicule, surnommé Ro-Man. Comme le budget ne permettait pas la réalisation d'un costume de robot comme prévu initialement, Phil Tucker engagea son ami George Barrows, qui possédait son propre costume de gorille. Tucker eut l'idée d'y ajouter un casque de cosmonaute, et Ro-man était né...

La grande surprise, c'est de voir au générique le nom d'Elmer Bernstein, le compositeur de "The Man with the Golden Arm", "The Ten Commandments", "The Magnificent Seven", "The Great Escape", "True Grit", "Ghost Busters", "An American Werewolf in London" entre autres.
Il faut croire que Bernstein avait une affection particulière pour la SF de série B, puisqu'il écrivit la même année la musique de "Cat-Women of the Moon".

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Phil Tucker was 25 when he directed this wonderful piece of turkey, shot in a mere 4 days on a budget of 16.000 dollars - not a lot for a 3D movie (especially if you consider that the crew never had worked with the special equipment before). Despite being mediocre, the movie grossed 1 million dollars in its initial theatrical release.

It shares with Ed Wood's "Plan 9 From Outer Space" the dubious honor of being the worst SF movie ever, in great part thanks to its ridiculous alien creature, Ro-Man. The tight budget didn't allow for the construction of a robot costume, as Tucker had planned, so he hired his friend George Barrows, who was smart enough to own a gorilla suit. Tucker had the idea of replacing he ape head with a space suit helmet, and thus Ro-man was born...


My great surprise was to see the name of Elmer Bernstein in the credits; Bernstein is a major Hollywood film composer, having written the scores for "The Man with the Golden Arm", "The Ten Commandments", "The Magnificent Seven", "The Great Escape", "True Grit", "Ghost Busters", "An American Werewolf in London" among others.


It seems that Bernstein had a real fondness for science fiction B movies: the same year, he also wrote the music for "Cat-Women of the Moon".

Pour écouter la musique, cliquez sur ce lien - Click on this link to hear the music:

Robot Monster Main Theme


mardi 15 juillet 2008

B Movies Themes: Barbarella (1968)


Mon post sur la musique de The Green Slime m'a révélé l'existence de Charles Fox, qui a également composé la musique de Barbarella.... enfin, à mon avis, il a dû composer les chansons du générique de début et de fin, le reste de la BO étant de la main de Michel Magne.

Il règne une certaine confusion à ce sujet selon qu'on consulte IMDB ou Wikipédia, mais je trouve que l'on retrouve vraiment la "patte" de Fox
dans les chansons de la BOF.

Que dire sur le film, sinon qu'il est de 1968, réalisé par Christian Vadim et qu'on peut y admirer sous toutes les coutures sa compagne de l'époque, Jane Fonda, sexy en diable dans des costumes futuristes qui révèlent largement sa plastique plus que charmante.

Tiré d'une BD un tantinet underground du français
Jean-Claude Forest, le film est une ode psychédélique à la libération sexuelle des années 60, sur fond de SF. C'est loin d'être un chef d'oeuvre, mais il est tellement kitsch et décalé qu'il a acquis un charme certain avec le temps...

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My post about the music from The Green Slime made me discover the existence of Charles Fox, who has also written the score for Barbarella.... well, I suppose he must have composed the songs that are featured at the beginning and the end of the movie, the rest of the score being from the hand of french composer Michel Magne.

There is a certain amount of confusion about who did what, whether you search IMDB or Wikipedia. In any case, I have the feeling that you can really hear Fox's craftmanship and style in the songs I extracted from the soundtrack.

As for the movie, it is a 1968 movie, directed by Christian Vadim and featuring the curvaceous young Jane Fonda (then Vadim's protégée), dressed in outlandish, sexy futuristic outfits that leave very little to the imagination.

Adapted from a cult SF comic by Frenchman
Jean-Claude Forest, the film is a psychedelic ode to the sexual freedom spawned by the sixties, played out on a SF background.

Barbarella is certainly no masterpiece, but its quirky charm and sixties kitsch campiness has made it an interesting watch for the contemporary film fan.


Pour écouter la musique, cliquez sur ces liens - Click on these links to hear the music:


1 - Barbarella Main Theme
2 - Barbarella End Credits

lundi 14 juillet 2008

B Movie Themes: The Green Slime (1968)

J'ai décidé de poster quelques thèmes de B Movies, histoire de créer une petite collection.
Je vais devoir les extraire de la bande sonore des films en ma possession, et faire un petit montage pour les rendre écoutables....

Je commence avec la musique un peu "trippy" de The Green Slime, un film américano-japonais de 1968.

Ce thème assez psychédélique fut créé par Charles Fox qui se fit une réputation en composant les BOF de films comme Barbarella.

Il a également écrit "Killing Me Softly with His Song" avec Norman Gimbel en 1971.

Il est le compositeur du célèbre générique de La croisière s'amuse (paroles de Paul Williams).


I have decided to post a few B Movies music themes, to build up kind of a collection.
I will have to rip them from the audio track of the movies I own, and edit them to make them enjoyable.

I will start with the "trippy" soundtrack from The Green Slime, an american-japanese coproduction made in 1968.

This notoriously psychedelic theme song was composed by Charles Fox who made a name for himself creating high-profile soundtracks for films such as Barbarella and The Incident. He also co-composed "Killing Me Softly with His Song" with Norman Gimbel in 1971.

He wrote the music for the theme from The Love Boat (lyrics by Paul Williams).


Pour écouter la musique, cliquez sur ce lien - Click on this link to hear the music

lundi 19 mai 2008

The Angry Red Planet (1959)

aka Invasion of Mars ou Journey to Planet Four (La Planète Rouge en français), film américain réalisé par Ib Melchior.



Pitch :
Premier vol habité vers la planète Mars, la fusée MR-1 revient vers la Terre après qu’on l’ait crue perdue dans l’espace; l’équipage ne répond pas aux appels radio. La fusée se pose grâce à une commande à distance. A bord, on découvre deux survivants : le Dr. Iris Ryan et le Colonel Tom O'Bannion dont le bras est couvert d’une étrange substance verte…


Sous des dehors assez anodins, ce film offre beaucoup de caractéristiques intéressantes. Entendons-nous bien : il ne s’agit en aucun cas d’un chef d’œuvre de la SF au cinéma, mais il présente à la fois des traits particuliers aux films de genre de son époque, mais aussi des « innovations » techniques uniques.

Il y a avant tout l’utilisation du procédé Cinemagic dans toutes les scènes d’exploration de la surface de Mars. Vendu au public de l’époque comme une technique révolutionnaire donnant du relief à l’image, il était surtout destiné à masquer l’indigence des décors, des animations et des trucages en noyant toute l’image dans une couleur écarlate sensée évoquée la planète Rouge. Pas étonnant que le film souffre de certaines carences: il a été tourné en 10 jours, avec un budget de 200.000 dollars.

Détail intéressant: malgré les moyens réduits, les ordinateurs que l'on peut voir dans le film (dans la fusée entre autres) sont de véritables machines hi tech de l'époque, fournies par la société Burroughs Corporation, qui est remerciée dans les crédits du film. Une des rares touches d'authenticité dans cet opus hautement fantaisiste pour le reste!

Une autre chose qui m’a frappée, c’est la similitude de la composition de l’équipage avec celle de l’équipe des 4 Fantastiques, elle aussi victime d’un voyage en fusée qui changea son destin. Quand on sait que le film est sorti aux Etats-Unis en 1959, et que la première planche des Fantastic 4 est parue en Novembre 1961, il y a de quoi s’interroger….

Jugez plutôt :

- Prof. Theodore Gettell : expert en vol spatial et inventeur de la fusée MR-1 ; trait particulier : fume la pipe et porte un bouc. Le père spirituel de Reed Richards, Mr Fantastique ?



- Col. Thomas O'Bannion : membre de la force aérienne, pilote de la fusée ; se prend d’évidence pour le sosie de Humphrey Bogart. Dragueur invétéré, casse-cou et aventurier, il fait beaucoup penser à un frère aîné de Johnny Storm, la Torche.



- Dr. Iris 'Irish' Ryan : biologiste et zoologiste. Rousse flamboyante au physique visiblement influencé par celui de Lucille Ball, elle est très proche du personnage de Susan Storm, la Femme Invisible.


- CWO Sam Jacobs : spécialiste en électronique et communications. Jovial, blagueur, rondouillard, grande gueule, voici le cousin de Ben Grimm, la Chose. Grand sentimental, il embrasse tout ce qui lui tombe sous la main….






Le film en images :




Washington, DC. Une musique martiale nous fait comprendre tout de suite qu’il se passe quelque chose de sérieux. Dans une salle de réunion au Pentagone, des militaires font le point sur la situation : la fusée MR-1, que l’on croyait disparue lors de son voyage vers Mars, est signalée près de la Terre, mais ne répond pas aux appels radio.







Sur fond de re-musique martiale s’ensuit une longue séquence d’images d’archives montrant plein de zigues très affairés à leurs télescopes ou triturant des tas de boutons sur des consoles hi-tech….





Le Prof. Dégarni, responsable de la mission, s’empare du micro pour lancer un dernier appel à la fusée en perdition :



Face au silence persistant de l’équipage de la mission spatiale, la décision est prise de faire atterrir la fusée grâce à un équipement très sophistiqué de commande à distance :



Sur un fond de musique toujours aussi martiale, on nous ressert une bonne tranche d’images d’archives. Il faudra m’expliquer pourquoi, alors que la fusée se pose dans le Désert du Nevada, on a trouvé utile d’insérer une image de pilote de sous-marin….



La fusée se pose sans encombres… une équipe est envoyée en reconnaissance pour mesurer le taux de radioactivité :



A la surprise générale, la porte de la fusée s’ouvre…. Il y a deux survivants à bord : une femme, la très rousse Iris, et un homme dont le bras est recouvert d’une étrange substance verte…. On emmène tout le monde vers l’hôpital militaire le plus proche :



A l’hôpital, le pilote de la fusée est soumis à une batterie de tests pour déterminer l’origine de cette étrange tumeur verte :



Le Dr. Iris 'Irish' Ryan est quant à elle soumise à un interrogatoire pour savoir ce qu’il est advenu des autres membres de la mission :



Le Dr Ryan commence donc à raconter le voyage de la fusée MR-1 vers Mars ; la routine qui s’installe lors d’un long voyage dans le vide intersidéral, les liens qui se tissent entre les membres de l’équipage. Par exemple, à peine la fusée a-t-elle quitté l’orbite terrestre que le pilote, Wannabe Bogie, se sent obligé de faire du gringue à la seule femme à bord…









Pour tuer le temps, certains se plongent dans des livres éducatifs pour se préparer à l’exploration de Mars :





La fusée se pose enfin sur Mars. L’équipage enfile ses combinaisons pour une première sortie à la surface de la planète rouge :



Soudain, une forme inquiétante apparaît au hublot …



… mais le Dr Iris est la seule à la voir :



L’instant de panique passé, l’équipage sort de l’engin spatial et foule enfin le sol de Mars. C’est le moment de passer en CINEMAGIC :





En explorant une jungle impénétrable, le Dr Iris est soudain capturée par une plante martienne :



Un peu plus tard, le groupe est attaqué par une créature sortie tout droit de l’imaginaire de Michel Daerden un soir d’élections : une araignée-chauve souris géante !!!!



Lors d’une autre expédition, les astronautes découvrent un lac gigantesque, qu’ils décident d’explorer sur un frêle dinghy. Ils aperçoivent au loin les tours majestueuses d’une cité martienne :



Soudain, une créature gigantesque et néanmoins hostile surgit des profondeurs : une amibe martienne affamée !!!!





Nos héros rejoignent à toutes jambes leur fusée, mais l’amibe a le temps d’engloutir le jovial Sam Jacobs avant de s’attaquer au vaisseau spatial, qu’elle entreprend de gober tout cru.
Après s’en être débarrassés grâce à une bonne décharge électrique, les rescapés décident de rejoindre immédiatement la Terre.

Epuisé par toutes ces émotions, le Prof. Gettell rend l’âme peu après le décollage…



Quant au Col. O'Bannion, il n’est lui-même pas en grande forme, suite à sa rencontre un peu trop prolongée avec l’amibe martienne…



Fin du long flash-back, nous voici de retour sur Terre où les scientifiques s’affairent à trouver un remède pour débarrasser le Col . O’Bannion de sa vilaine tumeur.





Grâce à la cure-miracle d’Iris, tout rentre dans l’ordre et le Colonel peut enfin reprendre son harcèlement sexuel :








dimanche 20 avril 2008

The Day of the Triffids (1962)

(La Révolte des Triffides), film britannique réalisé par Steve Sekely, d'après le roman de John Wyndham intitulé Le Jour des Triffides (1951).



Pitch:
"Une nuit, une pluie de météorites crée un spectacle magnifique dans le ciel, mais rend aveugle toute personne qui la regarde, soit 99 % de la population terrestre. Des plantes (les Triffides) venant de l'espace et tombées sur la terre précédemment profitent de cette infirmité humaine pour se mettre à se déplacer et à attaquer les hommes désemparés."

The Day of the Triffids est généralement considéré comme un film B de qualité, une espèce assez rare, en somme. Mon opinion est que le sujet du film (et du roman) est certes assez original, mais que l’adaptation au cinéma souffre d’un traitement assez traditionnel pour le genre, et bien sûr d’effets et de designs de créatures typiques de leur époque qui rendent certaines scènes assez peu crédibles.

Dommage, parce que l’idée d’un monde devenu aveugle et menacé par des créatures quasi-indestructibles pourrait déboucher sur une histoire assez terrifiante (c’est le cas dans le roman, beaucoup plus sombre), mais le propos est dilué et le scénario, plutôt faible, est desservi par des personnages stéréotypés campés par des acteurs chevronnés mais qui volent sur pilote automatique…

Le film en images :



Une pluie de météores sans précédent illumine le ciel nocturne….



… les scientifiques du monde entier scrutent le ciel et analysent le phénomène :





Pendant ce temps, un militaire ronge son frein dans un hôpital après une opération des yeux :










Pendant ce temps, dans un phare isolé sur une côte sauvage….



Un couple de scientifiques, coupés du monde pour se livrer à des recherches sur la faune marine, est en pleine crise : l’homme, savant brillant mais aux nerfs fragiles, a sombré dans l’alcool, sa femme ne supporte plus de voir un esprit aussi exceptionnel se détruire sous ses yeux….





La pluie de météores fait toujours rage ….



Dans le jardin botanique de Londres, un brave gardien prend sa pause café :



Quand soudain, une des plantes prend vie et se précipite (très lentement) sur lui - UN TRIFFIDE!!! :





Au matin du lendemain, notre marin se réveille dans un hôpital déserté. Il enlève ses bandages et décide de rejoindre son navire. Dans la rue, notre Captain Iglo comprend enfin : tous ceux qui ont vu la pluie de météores sont devenus aveugles.



Notre héros se rend à la gare, où, curieusement, l’employé aveugle continue à servir à son guichet :



Captain Iglo se rend vite compte qu’être le seul à voir dans un monde d’aveugles n’est pas une sinécure :



Sur son chemin, notre marin découvre une petite fille qui n’a pas perdu la vue et il la prend sous son aile :



Pendant ce temps, à 3.000 pieds d’altitude….



Les Triffides, qui ont décuplé de taille sous l’influence des météores, envahissent la Terre, poursuivant ses habitants jusque dans les lieux les plus retirés… oui, même un phare isolé sur une côte sauvage :





Captain Iglo et la jeune fille, ayant intercepté un message radio venant du continent, rejoignent la Ville Lumière, en route vers l’Espagne où se regroupent les personnes encore valides :



Plus loin, ils rencontrent d’autres voyants, réfugiés avec des aveugles dans un château :



Sur leur île, les deux scientifiques ont pu neutraliser un Triffide et procèdent à un examen approfondi de son anatomie :



Le Captain Iglo part en reconnaissance, mais pendant son absence, des malfrats évadés de prison (où ils ont été protégés des effets néfastes des météores) envahissent le château et forcent les pauvres femmes aveugles à danser avec eux :




Notre héros parvient à sauver la petite fille et une femme, tous trois s’enfuient et arrivent enfin en Espagne, où ils se réfugient dans une hacienda occupée par quelques aveugles (ça devient un peu lassant, à la fin…). Leur cachette est bien vite repérée par une bande de Triffides, qui se massent devant une clôture électrifiée par les bons soins de notre ingénieux marin :





Malgré la clôture, les plantes diaboliques continuent leur progression, poussant notre héros à passer aux grands moyens :



Pendant ce temps, dans le phare isolé sur une côte sauvage, notre couple de scientifique est assiégé par des Triffides assoiffés de sang :





Les deux savants se réfugient en haut du phare, mais ils y sont poursuivis par les infâmes créatures…



Finalement, le savant a enfin une idée lumineuse….



Et c’est ainsi que le monde et notre civilisation furent sauvés de LA REVOLTE DES TRIFFIDES !